«L‘ange se meurt percé d’une étoile filante.»
René Char, Les cloches sur le cœur
Éditions Le rouge et le noir 1928
Poèmes réédités dans
Char, dans l’atelier du poète
Quarto Gallimard 1996 et 2007
À l’instant où mes yeux se sont posés sur ce vers, j’ai su que c’était lui que je cherchais. « Un verso compiuto, perfetto » m’avait demandé le créateur de la rubrique.
L’avais-je choisi pour sa beauté lyrique ? Probablement. Mais il y avait beaucoup plus.
Quelque chose de puissant naissait de sa pure harmonie. Ce n’était pas de l’émotion, mais plutôt une jouissance esthétique. J’étais devant lui comme devant une peinture du Caravage : fascinée par l’ombre et la lumière, attirée inexorablement par sa profondeur abyssale aux confins de la nuit, emportée par l’éternel mouvement dans lequel s’inscrit le monde. Des mots entretenant des liens contradictoires – sortes de « clairs-obscurs » du langage – tournaient autour de moi (sacré, profane, douceur, violence, vie, mort, ici, au-delà, réel, mystique, tangible, impalpable…). Un vers à la fois un et multiple que sa concision portait à la quintessence.
Car en une seule ligne, tout est dit. Mais que nous dit le poète quand il écrit « L’ange se meurt percé d’une étoile filante » ?
Dans la pénombre théâtrale de la phrase, je m’approche, pour mieux en saisir les détails. La scène m’interroge. Qui est cet ange ? Comment une création divine, par essence invisible, impalpable et immortelle peut-elle être transpercée jusqu’à en mourir ? Je ne comprends pas. Je sais juste que Char aime brouiller les codes, dire sans nommer. Alchimiste du langage, il transmute et transgresse, accumulant les paradoxes et, s’il utilise souvent l’aphorisme, il sait bien que les certitudes ne sont jamais des vérités.
On dit que les livres se parlent entre eux. Dans ma bibliothèque, Alyn, Baudelaire et Char sont, de par leurs initiales, voisins d’étagères. Chacun profite de la lumière de l’autre, cette lumière qui éclaire la figure de l’ange présente dans chacun d’entre eux[1].
Je relis les vers des uns et des autres. Un voile se lève. Que voyons-nous ?
Si l’on suit l’ordre des mots, en bas à gauche du tableau, un ange. En haut à droite, et traversant en diagonale, la trace laissée par une étoile filante[2], le tout sur fond de nuit. Le participe passé « percé » indique la présence de deux temporalités. L’étoile, on ne peut que l’imaginer : telle une flèche, une épée de lumière, elle a atteint le corps de l’ange, elle l’a « percé ». On peut en déduire que l’ange n’est pas une entité spirituelle mais un être de chair et de sang qui vraisemblablement vient de perdre son innocence. L’ange et l’étoile : deux acteurs symboliques d’une scène sensuelle à laquelle l’auteur donne une dimension cosmique et mystique.
Car l’ange, en poésie, représente le plus souvent la Femme (ou une femme aimée). Ainsi l’on s’aperçoit que si, à première vue, on avait affaire a deux entités impalpables et mouvantes entre ciel et terre, une observation rapprochée nous montre le caractère profondément humain de la scène. René Char aurait alors inversé le féminin et le masculin (« un » ange, « une » étoile), ce qui n’est pas impossible. Il aime s’affranchir des conventions.
Je continue. J’entre plus avant dans l’inquiétante étrangeté du tableau, au plus près des mots et de leurs symboles. Le vers comprend douze « pieds », comme les douze côtés de l’hexagramme (l’étoile). Les sons qui m’accompagnent confirment mon ressenti : les voyelles nasales « an » « eu » « oi » profondes, obscures, impriment mystère et lenteur à la scène : l’ange n’est pas mort, il se meurt. Rien n’est encore fini, il reste un souffle de vie. Mais pourquoi va-t-il mourir ? est-ce une allusion à la perte de l’innocence ? Et si ce vers était autre chose qu’une métaphore de l’amour ?
Si l’on se détache de la perception profane et quelque peu matérialiste pour considérer le plan sinon religieux du moins spirituel on sait que dans de nombreuses traditions, l’ange incarne l’unité de l’être en réunissant en lui le masculin et le féminin. C’est un être parfait, messager de lumière. Or, l’étoile « est » la lumière, cette lumière par laquelle la dualité est transmutée en unité. Le poète a-t-il voulu peindre la manifestation physique d’une spiritualité ? On peut voir l’étoile filante comme un déplacement d’énergie de l’extérieur vers l’intérieur permettant à l’être humain d’accéder à son intériorité. Dans ce cas, la mort de l’ange, allégorique, serait la quête de l’absolu, et le mouvement perçu serait le cheminement vers la vérité, image renforcée par la mise en abyme. L’ange est un messager et le vers lui-même aurait valeur de message : ne faut-il pas mourir à soi-même pour pouvoir renaître dans une autre dimension ? Dans les Feuillets d’Hypnos, Char définit l’ange comme étant « ce qui, à l’intérieur de l’homme, est la parole du plus haut silence, la signification qui ne s’évalue pas. »
Le lecteur y verra sans doute d’autres interprétations possibles. Ou peut-être pas. Les vers de Char sont réputés énigmatiques. Se pose alors l’éternelle question : dans un poème, faut-il tout comprendre ?
Comprendre permet l’établissement d’un lien privilégié entre l’auteur et le lecteur, mais cette communion secrète des âmes passe par d’autres voies que la seule intelligence cérébrale et une poésie concise et mystérieuse ouvre les portes de l’imaginaire et de l’intuition. Tout poème est ainsi la possibilité d’un autre poème : le lecteur crée son propre à partir des mots qu’il a sous les yeux car les mots « mènent en nous une vie que nous sommes très loin de soupçonner [3]». En témoignent les nombreux textes écrits par des poètes à d’autres poètes à partir de leur lecture.
La poésie est la parole de l’altérité, une parole qui dépasse les mots et leur sens premier, non pas par leur emploi – lequel est commun à nous tous – mais pas leur interaction. Une interaction qui surprend, qui bouscule, qui interroge car en rupture avec le sens conventionnel. C’est elle qui ouvre un dialogue avec nous. Si le poème est le fait de l’auteur, la poésie appartient autant au poète qu’à celui qui la lit.
Le dialogue se joue dans un clair-obscur où la part d’ombre et de lumière varie d’un auteur à l’autre, d’un poème à l’autre. Ainsi le poème qui séduit est souvent celui qui ne dit pas tout mais se laisse toutefois deviner, celui qui laisse une porte entrouverte pour que la lumière y pénètre.
La poésie est une incessante quête. Une transmutation du langage qui, pour tenter de dire l’indicible, ouvre le lieu d’un désir inextinguible.
Voilà qui nous ramène à l’ange et à l’étoile… Et si ce vers n’était autre que l’incarnation de cette quête, autrement dit une allégorie de l’acte poétique ? Le poème n’est-il pas « l’amour réalisé du désir demeuré désir[4] » ?
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«L’angelo muore trafitto da una stella cadente.»
René Char, Les cloches sur le cœur
Edizioni Le rouge et le noir 1928
successivamente in
Char, dans l’atelier du poète
Quarto Gallimard 1996 e 2007
Istantaneamente i miei occhi si sono posati su questo verso, ho capito subito che era quello che cercavo. «Un verso compiuto, perfetto», mi aveva chiesto l’ideatore della rubrica.
L’avevo scelto per la sua bellezza lirica? Probabilmente. Ma c’era molto di più. Qualcosa di potente nasceva dalla sua pura armonia. Non era l’emozione, ma piuttosto un godimento estetico. Stavo davanti a lui come di fronte a un dipinto del Caravaggio: affascinata dall’ombra e dalla luce, inesorabilmente attratta dalla sua profondità abissale ai confini della notte, trasportata dall’eterno movimento nel quale s’inscrive il mondo. Parole intrattenenti dei legami contraddittori – sorta di «chiaroscuri» del linguaggio – mi ruotavano intorno (sacro, profano, dolcezza, violenza, vita, morte, qui, altrove, reale, mistico, tangibile, impalpabile…). Un verso al tempo stesso unico e molteplice la cui concisione portava alla quintessenza.
Perché in una sola riga, tutto è detto. Ma cosa ci dice il poeta quando scrive «L’ange se meurt percé d’une étoile filante»?
Nella penombra teatrale della frase, mi accosto, per meglio cogliere i dettagli. La scena m’interroga. Chi è quest’angelo? Come, una creatura divina, dalla natura invisibile, impalpabile e immortale può essere trafitta fino a morire? Non capisco.
So soltanto che Char ama confondere i codici, dire senza nominare. Alchimista del linguaggio, egli trasmuta e trasgredisce, accumulando i paradossi e, spesso, utilizza l’aforisma, sa bene che le certezze non sono mai delle verità.
Si dice che i libri parlino tra loro. Nella mia biblioteca, Alyn, Baudelaire e Char, date le loro iniziali, sono vicini di scaffale. Ciascuno gode della luce dell’altro, questa luce che rischiara la figura dell’angelo presente in ognuno.[5]
Rileggo i versi degli uni e degli altri. Un velo si leva. Cosa vediamo?
Secondo l’ordine delle parole, in basso, alla sinistra del quadro, un angelo. In alto, a destra, attraversando in diagonale, la traccia[6] lasciata da una stella cadente, il tutto con la notte come sfondo. Il participio passato «trafitto» indica la presenza di due temporalità. La stella, la possiamo solo immaginare: come una freccia, una spada di luce, ha colpito il corpo dell’angelo, l’ha «trafitto». Possiamo dedurre che l’angelo non sia un’entità spirituale ma un essere di carne e di sangue che verosimilmente viene a perdere la sua innocenza.
L’angelo e la stella: due simbolici attori d’una scena sensuale alla quale l’autore dà una dimensione cosmica e mistica.
Perché l’angelo, in poesia, di solito rappresenta la Donna (o una donna amata). Così ci accorgiamo che, se a prima vista, ci troviamo davanti due entità impalpabili e mobili tra cielo e terra, a un’osservazione ravvicinata vediamo il carattere profondamente umano della scena. René Char dunque è possibile abbia invertito il femminile e il maschile («un» angelo, «una» stella). Egli ama affrancarsi dalle convenzioni.
Continuo. M’inoltro nell’inquietante stranezza del quadro, più vicino alle parole e ai loro simboli. Il verso comprende dodici sillabe, come i dodici lati dell’esagramma (la stella a sei punte). I suoni che m’accompagnano confermano i miei sospetti: le vocali nasali «an» «eu» «oi», profonde, oscure, imprimono mistero e lentezza alla scena: l’angelo non è morto, sta morendo. Nulla è ancora finito, rimane un soffio di vita. Ma perché dovrebbe morire? È un’allusione alla perdita dell’innocenza? E se questo verso fosse altro che una semplice metafora dell’amore?
Se ci stacchiamo dalla percezione profana e un po’ materialista per considerare se non il piano religioso almeno quello spirituale, sappiamo che in molte tradizioni l’angelo incarna l’unità dell’essere, racchiude in sé il maschile e il femminile. È un essere perfetto, messaggero di luce. Ora, la stella «è» la luce, quella luce per la quale la dualità è trasmutata in Unità. Il poeta avrebbe voluto dipingere la manifestazione tangibile d’una spiritualità?
Si può vedere la stella cadente come uno spostamento di energia dall’esterno verso l’interno che permette all’essere umano di accedere alla sua interiorità.
In questo caso, la morte allegorica dell’angelo sarebbe la ricerca dell’assoluto, e il movimento percepito sarebbe il cammino verso la verità, immagine rafforzata dalla mise en abîme.
L’angelo è un messaggero e il verso stesso avrebbe il valore di messaggio: non bisogna morire a se stessi per poter rinascere in un’altra dimensione? Nei Fogli d’Ipnos, Char definisce l’angelo come « ce qui, à l’intérieur de l’homme, est la parole du plus haut silence, la signification qui ne s’évalue pas. » [ciò che, all’interno dell’uomo, è la parola del più alto silenzio, il significato che non si può misurare].
Il lettore vedrà, probabilmente, altre interpretazioni possibili, oppure no. I versi di Char sono famosi per la loro enigmaticità. Si pone quindi l’eterna questione: in una poesia, bisogna capire tutto?
Conoscere permette di stabilire un legame privilegiato tra l’autore e il lettore, ma questa comunione segreta tra le anime passa per altre vie rispetto alla sola comprensione intellettuale e una poesia concisa e misteriosa apre le porte dell’immaginario e dell’intuizione.
Tutta la poesia sta anche nella possibilità di un’altra poesia: il lettore crea la sua propria poesia a partire dalle parole che ha sotto gli occhi, perché le parole «mènent en nous une vie que nous sommes très loin de soupçonner [7]» [portano in noi una vita che siamo ben lontani dal sospettare]. Lo testimoniano i numerosi testi scritti dai poeti a partire dalla lettura di altri poeti.
La poesia è alterità, oltrepassa le parole e il loro significato originario, non attraverso il loro impiego – comune a tutti noi – ma dalla loro interazione. Una interazione che sorprende, stravolge, interroga, perché in rottura con il senso convenzionale. È lei che opera un dialogo con noi. Se le parole sono dell’autore, la poesia appartiene sia al poeta che a chi la legge. Il dialogo si gioca in un chiaroscuro dove la parte d’ombra e quella di luce varia da un autore all’altro, da una poesia all’altra. Così la poesia che seduce è spesso quella che non dice tutto ma si lascia indovinare, quella che lascia una porta socchiusa affinché la luce vi penetri.
La poesia è una ricerca incessante. Una trasmutazione del linguaggio che, per tentare di dire l’indicibile, apre uno spazio di un desiderio inestinguibile.
Questo ci riporta all’angelo e alla stella… E se questo verso non fosse altro che l’incarnazione di questa ricerca, cioè un’allegoria dell’atto poetico? La poesia non è « l’amour réalisé du désir demeuré désir[8] » ? [l’amore realizzato del desiderio rimasto desiderio]?
(traduzione italiana a cura di Irène Duboeuf e Luigi Carotenuto)
[1] Marc Alyn, La combustion de l’ange, Poèmes 1956-2011, Le Castor astral 2011/ Charles Baudelaire, Les fleurs du mal, Editions Garnier 1961
[2] On sait combien la trace est importante pour Char : « Seules les traces font rêver » (La parole en archipel.)
[3] Jean Michel Maulpoix
[4] René Char, Feuillets d’Hypnos 1946
[5] Marc Alyn, La combustion de l’ange, Poèmes 1956-2011, La Castor astral 2011/ Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Éditions Garnier 1961.
[6] Si sa l’importanza della traccia per René Char: “Solo le tracce fanno sognare” (La parola in arcipelago).
[7] Jean Michel Maulpoix
[8] René Char, Feuillets d’Hypnos 1946
Irène Dubœuf – Biobibliographie
Descendante d’une famille italienne installée en France au début du XXè siècle, Irène Duboeuf est née et vit à Saint-Etienne où elle a été enseignante puis chargée de communication dans l’enseignement supérieur. Elle publie ses premiers textes dans le cadre de sa profession puis écrit pour la revue Dialogue, du GFEN (Groupe Français d’Éducation Nouvelle) avant de se tourner vers la poésie et les nouvelles.
Elle est l’auteure des recueils Le pas de l’ombre, Encres vives 2008, La trace silencieuse, Voix d’encre 2010 (prix Marie Noël, Georges Riguet et Amélie Murat), Triptyque de l’aube, Voix d’encre 2013 (grand prix de poésie de la ville de Béziers), Roma, Encres vives 2015, Cendre lissée de vent, Unicité 2017 (finaliste du prix des Trouvères), Bords de Loire, livre pauvre collection Daniel Leuwers 2019, Effacement des seuils, Unicité 2019, Volcan, livre pauvre collection Daniel Leuwers 2019.
Traductrice d’auteurs italiens, elle publie Neige pensée, (Neve pensata) du poète, philosophe et critique d’art Amedeo Anelli (directeur de la revue internationale Kamen’) aux éditions Ticinum en mars 2020.
Elle est présente dans les anthologies Vibrations en partage, La porte des poètes 2014, Il n’y a pas de meilleur ami qu’un livre, Voix d’encre 2015, Rivages, Maison de la poésie de la Drôme 2016, Le mystère du clavecin stéphanois, AAMAI Saint-Etienne 2017, Italian Contemporary Art, Lord Thomas Italy 2017, Ailleurs, éditions de l’Aigrette 2018, Tisserands du monde, Maison de la poésie et des lyrismes du Velay-Forez 2018, Un rêve, éditions de l’Aigrette 2019, Amours ancestrales, éditions SeLaProd 2019, Traverser, éditions de l’Aigrette 2020, ainsi que dans de nombreuses revues françaises.
À l’étranger, ses poèmes ont été publiés dans la revue Sipay (Seychelles), dans l’Italian Contemporary Art de l’association Lord Thomas (Italie) et dans Il Notiziario de l’Académie internationale de Rome. On peut l’entendre lire un extrait de son recueil Effacement des seuils sur le site Poetry Sound Library de Giovanna Iorio (Carte mondiale de la voix des poètes).
Elle a animé pendant sept ans un atelier d’écriture et est intervenue à plusieurs reprises à l’Université Jean Monnet (Université pour tous) pour donner des conférences sur la poésie. Sa première note de lecture, qu’elle rédige en italien, paraît sur le site de Corso Italia 7. Elle s’engage alors aux côtés des revues Terre à ciel (Poésie du monde) et Recours au poème dont elle devient collaboratrice régulière.
Contact : http://irene-duboeuf.jimdofree.com
Irène Dubœuf – Biobibliografia
Discendente da una famiglia italiana stabilita in Francia all’inizio del XX secolo, Irène Dubœuf è nata e vive a Saint-Etienne dove è stata insegnante e poi responsabile della Comunicazione nell’Istruzione Superiore. Pubblica i suoi primi testi nell’ambito della sua professione (collabora alla rivista Dialogue, del GFEN (Gruppo Francese di Educazione Nuova) prima di rivolgersi alla poesia e alla narrativa.
È autrice delle raccolte Le pas de l’ombre, Encres vives 2008, La trace silencieuse, Voix d’encre 2010 (premio Marie Noël, Georges Riguet e Amélie Murat), Triptyque de l’aube, Voix d’encre 2013 (Gran Premio di Poesia della città di Béziers), Roma, Encres vives 2015, Cendre lissée de vent, Unicità 2017 (finalista del Prix des Trouvères), Bords de Loire, libro “povero” collezione Daniel Leuwers 2019, Effacement des seuils, Unicità 2019, Volcan, libro “povero” collezione Daniel Leuwers 2019.
Traduttrice di autori italiani, pubblica Neige pensée (Neve pensata) del poeta, filosofo e critico d’arte Amedeo Anelli (direttore della rivista internazionale Kamen’) presso le edizioni Ticinum nel marzo 2020.
È presente nelle antologie Vibrations en partage, La porte des poètes 2014, Il n’y a pas de meilleur ami qu’un livre, Voix d’encre 2015, Rivages, Maison de la poésie de la Drôme 2016, Le mystère du clavecin stéphanois, AAMAI Saint-Etienne 2017, Italian Contemporary Art, Lord Thomas Italy 2017, Ailleurs, Éditions de l’Aigrette 2018, Tisserands du monde, Maison de la poésie et des lyrismes du Velay-Forez 2018, Un rêve, edizioni dell’Aigrette 2019, Amours ancestrales, Selaprod 2019, Traverser, edizioni dell’Aigrette 2020, e in numerose riviste francesi.
All’estero, le sue poesie sono state pubblicate nella rivista Sipay (Seychelles), nell’Italian Contemporary Art dell’associazione Lord Thomas (Italia) e nel Notiziario dell’Accademia Internazionale di Roma. Si può sentirla leggere una poesia tratta dalla sua raccolta Effacement des seuils sul sito “Poetry Sound Library” di Giovanna Iorio (mappa mondiale della voce dei poeti).
Ha tenuto per sette anni un laboratorio di scrittura ed è intervenuta a più riprese all’Università Jean Monnet in diversi incontri sulla poesia. La sua prima nota di lettura, scritta in italiano, esce sul sito di Corso Italia 7. Si impegna allora presso le riviste Terre à ciel (Poesia del mondo) e Recours au poème di cui diventa collaboratrice regolare.
Contatto: http://irene-duboeuf.jimdofree.com